Après plus d'une dizaine d'année de pratique assidues, de rencontres au fil du temps, d'observations et d'études principalement en Inde et en Asie du Sud-est, j'ai été formée et diplômée par Deepti Kulshrestha à Kalimpong dans l’Himalaya en 2018. Depuis, je transmets le Hatha Yoga. Ma master Yogîni est donc une femme. Si vous regardez les lignées historiques de yoga, vous verrez que les maîtres étaient principalement issus d'élites et de genre masculin marquant profondément les stigmates d'une société pyramidale et patriarcale. C'était et c'est toujours aussi important pour moi de suivre cette apprentissage auprès d'elle. Je vous livre un entretien - traduit en français - entre Deepti et moi pour nous toustes.



Chaque semaine, je poursuis l'enseignement de Deepti à distance en direct du nord de l'Inde. Je peux partager avec elle mes interrogations qu'elles soient en lien avec ma pratique personnelle ou dans l'évolution de ma transmission auprès de vous. Et parce que cette discipline ne peut s'apprendre qu'avec l'expérience, la patience et le temps, nous n'avons pas assez d'une vie pour s'acquitter de ce savoir. Chaque jour j'étudie, j'expérimente, j'apprends de chaque corps à commencer par le mien et par la confiance que vous m'accordez avec les vôtres.




Depuis trois ans, j'ajoute au planning de mes semaines une post-formation en continue dédiée aux professeur·es de yoga avec les experts en mouvement Catherine Bellières et Serge Gastineau spécialisés en apports anatomiques et ostéopathiques pour une approche thérapeutique du yoga - issue notamment de l'enseignement de B.K.S. Iyengar et de son élève Noëlle Perez, l'une des premières femmes européennes à enseigner en occident et qui fonda l'Institut Supérieur de l'Aplomb. 

Et j'enrichie cette merveilleuse pratique avec d'autres formations au fil des saisons notamment en cette rentrée avec le renommé Pétri Räisänen figure du Ashtanga - une des branches de la famille du yoga dans cet arbre millénaire par laquelle, pour moi, tout a commencé.